Coup de foudre à Lille pour Clémentine Célarié

18/03/2024 | Actualités, Festivals, Mais aussi ..., Séries, Télé

Clémentine Célarié était invitée ce lundi sur le Festival Series Mania.

Désignée meilleure actrice de la compétition française, l’an passé, pour son rôle dans la série Les randonneuses, diffusée depuis sur TF1, Clémentine Célarié avait marqué les esprits lors de l’édition 2023 de Séries Mania. Elle y est revenue ce lundi 18 mars pour effectuer une masterclass au théâtre du Nord sur sa carrière et ses divers engagements. Auparavant, elle avait accepté de livrer sa vision sur de nombreuses thématiques… » 

Son retour à Séries Mania

« L’an passé, j’ai eu un petit coup de foudre pour Laurence Herszberg, la directrice générale du Festival. J’ai trouvé incroyable et important qu’une femme comme elle existe, elle donne l’âme à l’événement. C’est une parfaite entremetteuse, elle nous introduit tous les uns aux autres et on se sent à l’aise, accueillie avec bienveillance. Je n’avais jamais fait de Masterclass mais je suis super heureuse de pouvoir parler longtemps de mon métier, ce que l’on ne fait jamais. Même quand on fait la promo d’une œuvre, c’est souvent assez court. Et puis ma présence constitue une suite logique après ma récompense l’an passé avec Les randonneuses. »

La transmission

« La passion a toujours guidé ma vie, sur le plan professionnel comme dans ma vie amoureuse. J’essaie de la transmettre. Je n’aime pas parler d’âge car ce qui importe c’est ce que l’on a en nous, on ne se définit pas par notre âge. Il y a des gens très jeunes avec des maturités incroyables et inversement. Certains jeunes acteurs ont un instinct et nous apprennent beaucoup. La maturité est une richesse incroyable dans notre métier mais il faut creuser la mine, donner de soi, sinon humainement il ne se passe rien. J’ai envie d’explorer ma maturité plutôt que de la subir. »

Des causes à défendre

« Il y a souvent quelque chose derrière, même si ce ne sont pas des thèmes très forts. Je n’aime pas les poncifs, les clichés. On vient de commencer la semaine du sidaction, il faut encore donner de l’argent pour la recherche, tendre la main aux gens qui sont séropositifs. La maladie c’est un truc terrible, les gens ont peur. En France, nous avons été très mal éduqués là-dessus, il y a du chemin. Tout le monde me parle toujours de ce baiser mais en fait il n’y avait rien d’extraordinaire. Si on considère que ça l’est, c’est que l’on pense toujours que les gens qui ont le sida sont dangereux. »

Les nouvelles expressions ?

« Sortir de sa zone de confort » ou encore « la charge mentale » sont des nouvelles expressions qui reviennent régulièrement dans les discussions et qui ont tendance à m’amuser. Si la charge mentale, c’est tout ce que l’on a dans la tête, j’ai une charge mentale monstrueuse depuis quelques années mais ce n’est pas grave. On est là pour faire plein de choses.  Après pour le confort, il est évident que dans notre métier, si l’on reste dedans, on ne peut pas avancer et faire bouger les lignes. »

Son lien avec les séries

« Durant ma jeunesse, passée en partie en Afrique mais aussi à Villeneuve-d’Ascq et à Lille, j’aimais Thierry La Fronde, Mannix, Colombo et bien sûr Zorro. Depuis, j’ai vu pas mal de bonnes séries comme I know this much is true avec Mark Ruffalo, une histoire de jumeaux où il joue les deux rôles, c’est assez incroyable. Il y a aussi Big little lies avec Nicole Kidman que j’ai regardée plusieurs fois  ou encore The morning show sur les coulisses d’une matinale télé aux USA même si j’étais très gênée au début par la chirurgie esthétique de Jennifer Aniston, mais ça reste une très bonne actrice et à ses côtés Reese Witherspoon est incroyable. Sinon j’ai aussi adoré Happy Valley, Broadchurch, The white lotus, The crown ou encore Slow horses avec Gary Oldman, un acteur très inspirant. »

Les projets

« Je joue une pièce dingue, «Je suis la mère du bourreau », toute seule sur scène, une tragédie sur l’amour d’une mère face à l’horreur que son fils, un prêtre ayant commis des actes de pédophilie, est devenu. J’y incarne Gabrielle de Miremont, une vieille dame de 75 ans, une aristo très croyante. Ce n’est pas toujours marrant car j’ai parfois envie de me faire belle mais je suis comédienne pas mannequin. C’est notre liberté de se vieillir ou de se rajeunir. Sinon je vais travailler avec Théo Curin sur une émission sur les aidants. Je vais également jouer dans Le remplaçant avec Joey Starr, le rôle d’une proviseure complètement folle, j’aime quand c’est dingue, un peu décalé. Dans le même esprit, on m’a aussi proposé une série avec M6 qui devrait s’appeler Esther sur une dame qui a Alzheimer et qui devient psychopathe. »

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