
Forte du succès de la première saison, TF1 a validé une suite aux aventures d’Antoine Clerc (François-Xavier Demaison), ancien négociateur de la BRI, amené à retrouver ses anciennes fonctions suite à une prise d’otages et d’Hélène Bannier (Jeanne Bournaud), chef d’équipe du Raid.
Dans cette nouvelle saison, Antoine Clerc a officiellement intégré le Raid, ce qui renforce les liens entre les deux personnages : « Il y a vraiment quelque chose de très attachant dans ce duo et je crois que c’est ce qui a plus aux gens, estime François-Xavier Demaison. J’adore la manière dont ces deux personnages interagissent. Le duo est un peu plus croustillant, un peu plus développé, il lui arrive pas mal de choses nouvelles. »
La vie de famille agitée de ce négociateur, père de trois filles et devant composer avec un papa poule (Michel Jonasz) et des ex-compagnes (Léonie Simaga, Barbara Cabrita et Elodie Frenck) très envahissantes participe également au succès de la série. « Ce personnage de négociateur qui gère très bien les situations extrêmes mais qui est totalement dépassé par sa famille, c’est amusant , poursuit-il. Il y a quelque chose de sympathique, un côté feel good. C’est notre ambition de réaliser un programme qui fasse du bien, une série familiale. »
Jeanne Bournaud apprécie également l’évolution de l’intrigue : « Antoine fait désormais vraiment partie de l’équipe du Raid et il va aussi faire partie de la vie d’Hélène en devenant son ami, son confident, un soutien dont elle a bien besoin car il lui arrive pas mal de choses, indique-t-elle. Dans la première saison, elle avait montré l’image d’une femme forte, une guerrière. Là, un événement va bouleverser sa vie et elle va dévoiler une facette plus fragile, davantage dans le doute, qu’elle ne laissera néanmoins apparaître qu’à Antoine. Elle va aussi moins intervenir dans sa famille, tout comme celle-ci va moins se mêler des enquêtes. Les deux univers sont davantage séparés. »
Pour les débuts de la série, Jeanne Bournaud avait suivi un stage en immersion au sein du Raid. Cette fois, elle a été initiée au maniement d’un fusil d’assaut par un commando des forces spéciales. « Je n’en avais jamais touché auparavant, précise-t-elle. J’ai appris à progresser avec, ce qui n’est pas évident car c’est lourd et encombrant, ils m’ont appris à viser, tirer, appréhender le recul de l’arme. J’ai aussi passé une nuit d’observation avec la bac de nuit, c’était assez fascinant. »
« J‘aurais bien aimé faire également « joujou » avec les armes, sourit François-Xavier Demaison, mais comme je suis plus dans la discussion que dans l’action, j’ai plutôt fait un travail à la table en parlant avec des négociateurs, en lisant des livres, en apprenant un vocabulaire spécifique… On avait déjà travaillé avec eux dans la première saison mais on a poussé un peu plus les curseurs. »
Le négociateur, saison 2, dès ce lundi 19 mai (21 h 10) sur TF1.