Les succès, Clément Simpelaere, installé dans les Weppes, a baigné dedans dès l’adolescence avec le groupe PZK et des titres qui ont cartonné comme « Les filles adorent » ou encore « Ce matin va être une pure soirée » en collaboration avec Fatal Bazooka, le groupe de Michael Youn.
Aujourd’hui, si l’aventure a repris avec PZK, Clément Simpelaere a aussi lancé, en parallèle, de nouveaux projets dont celui du groupe Valhen, avec son beau-frère, le Lillois Valentin Sillard. « Je jouais de la guitare dans le groupe Astrophony qu’avait également créé Clément et, peu à peu, je me suis ouvert à davantage de styles musicaux », confie le dernier nommé, qui a alors également travaillé son identité vocale pour endosser le rôle de chanteur.
« On a commencé à écrire en français sur des titres non sortis d’Astrophony, poursuit Clément. Le responsable de notre label nous a mis en relation avec Christian Vié, qui a écrit des textes pour de nombreux artistes dont « Il y a trop de gens qui t’aiment » pour Hélène Segara. Le contact est tout de suite bien passé avec Valentin, il l’a aidé à retravailler ses textes. »
Un premier titre, « C’est vrai », plutôt formaté pop, ayant bien fonctionné, le label V-Dogg a commandé un second titre « Déjà vu », en fin d’année dernière, qui a connu une trajectoire inattendue suite à une rencontre improbable dans un bar lillois. « Notre chanson a été passée plusieurs fois par le patron du bar et une des clientes est venue nous voir en laissant un numéro de téléphone, j’ai rappelé et je suis tombé chez Netflix, indique Valentin. Elle travaillait pour eux, avait aimé la chanson, et voulait l’utiliser dans une série. »
Et voilà comment, « Déjà vu » a intégré la play-list officielle de la série à succès « Emily in Paris » et comment le titre a explosé sur les plateformes de streaming passant de 1 500 à plus de 100 000 écoutes en quelques jours.
Un EP de musique pop, électro, disco est sorti fin janvier, le groupe attend de pouvoir décrocher des premières parties et envisage de participer aux sélections du « Printemps de Bourges » pour aller toucher davantage de monde au niveau national. « Pour sortir un album, il faut soulever des fonds et donc être visible, rappelle Clément Simpelaere. Un EP permet de dire qu’on existe, un deuxième permet de montrer une autre facette et si c’est bien suivi, on peut se permettre d’envisager sortir un album en allant au taper aux portes des majors. »