Transgression ne s’interdit aucun rêve

22/06/2023 | Actualités, Musique, Sorties d'albums

Sortie d'un premier EP, concerts dans des gros lieux : Transgression est en train de vivre des moments incroyables. Photo Bryan Deplanque

La clôture du concert d‘Ascendant Vierge fin mai au Métaphone, une soirée au Nexus en première partie de Hippo and the Jacket début juin, une autre prévue sur une scène alternative du Main Square d’Arras le 2 juillet, Matthias Bailleux, alias Transgression, vit une période incroyable, dans la foulée de la sortie de son premier EP, Phobophobia, de l’electro body music (EBM), sous le label Enlace Record. « J’avais déjà sorti des sons séparément sous différents labels mais là c’est mon premier projet avec un fil conducteur, un début, un milieu et une fin », se réjouit-il.

Le fruit de plus d’un an de travail mais surtout d’une grosse décennie à baigner dans la musique pour ce DJ compositeur de 29 ans, bercé par diverses influences depuis son plus jeune âge : « Ma mère écoutait beaucoup de musique noire américaine, de la funk, de la soul puis j’ai basculé dans le rock et le métal, j’écoutais à fond de balle du Linkin Park, du Rammstein », explique-t-il.

Mais c’est finalement suite à un accident sportif qui l’a cloué chez lui, sans pouvoir marcher, que tout a basculé : « J’étais tout le temps sur l’ordinateur et je suis tombé dans la musique électronique, confie-t-il. Je me suis intéressé à ce que jouaient les DJ. J’ai découvert Gesaffelstein, j’ai beaucoup aimé les atmosphères, les sonorités tranchantes, la noirceur qu’il dégageait, j’ai été happé. »

Les premières platines, les premières soirées, Mathias a commencé à jouer des DJ sets le week-end et s’est laissé séduire par une techno plus industrielle. « Je me suis lancé dans des soirées privées, j’ai commencé la composition avec de la techno industrielle, qui était plus facile d’accès en termes de production alors que l’EBM est beaucoup plus instrumentale ».

à ses côtés, un ami doté d’une très bonne oreille et capable de lui dire si ses sons peuvent être intéressants et sa petite amie qui lui apporte le regard davantage public. « Si j’ai les deux validations, ça veut dire que ça vaut le coup de continuer à travailler sur certains sons », avoue-t-il.

Depuis la sortie de Phobophobia, Mathias a un rythme de vie de plus en plus intense, d’autant qu’il travaille, en parallèle, en tant qu’organisateur de concerts pour la start-up « Click and live », une société qui trouve des artistes pour différents lieux où sont organisés des concerts. Son rêve : vivre un jour de sa musique.

« Phobophobia », disponible,  label Enlace Record. lien d’écoute sur Soundcloud : https://on.soundcloud.com/p83XoZ1jNoe95fCCA 

 

Partagez l’article sur vos réseaux sociaux.

Audrey Pirault, incontournable cette semaine sur les écrans

Que vous restiez bien au chaud dans votre fauteuil à regarder la télévision ou que vous décidiez de vous rendre dans les...

Tété vous invite à un moment privilégié dans son salon

Le nouvel album live de Tété Bienvenue chez vous, enregistré lors des différentes dates de « L’antichambre tour » est...

Le monde n’existe pas, un thriller déroutant

Tournée dans le bassin minier et présentée au printemps lors du festival Series Mania à Lille, la série Le monde n’existe...

L’amour ouf, un film coup de poing et coup de foudre, qui frappe au cœur

Entre comédie romantique, film de voyous, drame social et comédie musicale, Gilles Lellouche réussit avec son film L’Amour...

Les nouveaux professeurs de la Star Academy prônent la rigueur, la créativité et le plaisir

Le château de la Star Academy a réouvert ses portes ce samedi 12 octobre pour accueillir une nouvelle promotion d’élèves...

Déjà l’amour fou avec le Nord pour les comédiens de L’Amour ouf !

Trois jours avant sa sortie officielle dans toutes les salles de France, le nouveau film de Gilles Lellouche, L’Amour ouf,...

Luminescence, une claque visuelle et sonore

Si vous ne faîtes pas partie des plus de trente mille spectateurs qui ont déjà assisté au spectacle son et lumière «...

Marion Rampal, une oiselle de bon augure pour le Tourcoing Jazz Festival

Bercée durant sa jeunesse marseillaise aussi bien par les sonorités rock de Pantera, Led Zeppelin et des Beastie Boys, que...

Lucien Jean-Baptiste se penche sur la délicate reconversion des jeunes seniors

Parrain de l’atelier d’écriture et invité du festival CineComedies de Lille, il y a presque un an, l’acteur et réalisateur...

Axel Marbeuf revient à Lille avec la troupe de « Je vais t’aimer »

Le Zénith de Lille n’aura bientôt plus le moindre secret pour lui. Venu à plusieurs reprises en avril-mai avec ses...
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x