Le monde n’existe pas, un thriller déroutant

18/10/2024 | A vos télécommandes, Actualités, Séries, Télé

Niels Schneider excelle encore dans cette série. Photo Arte

Tournée dans le bassin minier et présentée au printemps lors du festival Series Mania à Lille, la série Le monde n’existe pas, actuellement disponible sur Arte.tv, est une adaptation du roman éponyme de Fabrice Humbert. « On a reçu le soutien de la Région et comme le récit d’origine se passe dans une petite ville aux états-Unis, je trouvais intéressant de faire comme pour mon personnage un trajet vers ce décor que je n’avais pas revu depuis mon adolescence, sachant que j’ai passé une partie de ma jeunesse à Brebières près de Douai », confie le réalisateur Erwan Le Duc.

Dans la série d’Arte, Niels Schneider se glisse dans la peau d’Adam Vollmann, un journaliste ayant pris une nouvelle identité pour fuir un passé douloureux, qui découvre à la télévision qu’un meurtre a été commis dans sa ville d’origine et que le principal suspect est une personne qu’il a très bien connu durant sa jeunesse.

Bien décidé à mener l’enquête, Adam Vollmann se rend sur place et effectue un retour aux sources qui va réveiller chez lui quelques vieux démons, croisant le chemin de personnages tous plus étranges les uns que les autres, certains fantômes du passé, qui vont instiller de plus en plus doutes dans son esprit et dans celui des téléspectateurs. Pas facile dans ces conditions de démêler le vrai du faux. Le tout dans une atmosphère à la David Lynch avec juste ce qu’il faut de saupoudrage d’humour décalé.

Le défi était donc de traduire au cinéma le trouble qui se crée dans le livre au fur et à mesure que l’enquête avance : « On a essayé avec le chef opérateur de jouer beaucoup sur les reflets pour accentuer cette sensation de flou à l’image », confie Erwan Le Duc.

Niels Schneider, brillant dans D’argent et de sang, confirme ici tout son talent dans un rôle exigeant physiquement et psychologiquement : « Erwan m’avait dit très tôt qu’il fallait que je me prépare physiquement. Il a fallu cinq mois pour que j’arrive sur le tournage avec un corps qui n’est pas le mien, explique-t-il. L’incarnation par le corps était une bonne porte d’entrée, ça raconte la construction d’un gamin victime d’abus, la violence qu’il a en lui et qu’il canalise par le sport, ce corps constitue une sorte de carapace et un contraste entre l’adolescent chétif qu’il était et l’adulte qu’il est devenu. J’ai aussi pris beaucoup de plaisir à jouer quelqu’un d’introverti, il y a beaucoup de scènes d’écoute où ma présence ne passe par les mots, j’ai essayé de me faire mon film intérieur. »

« Le monde n’existe pas »,une mini-série en 4 épisodes d’Erwan Le Duc, avec Niels Schneider et Maud Wyler. Disponible sur Arte.tv

Patrick Chesnais présente ses excuses sur scène

Quelques semaines après avoir participé à un spectacle hommage à Raymond Devos avec « Il a la côte Devos », au Casino...

Eric Gregor s’est aventuré sur les traces de Roger Salengro

Planète Lille était ce week-end au salon du livre de Bondues. L’occasion d’échanger avec quelques auteurs présents et ainsi...

Jeanne Mas : « Il valait mieux être une artiste des années 1980 »

Star du hit-parade dans les années 1980, avec des tubes comme En rouge et noir, Toute première fois ou Johnny Johnny, que...

« Heure exquise ! » ou l’art de valoriser des œuvres méconnues

Créée en 1975 à l'initiative d'un collectif d'artistes, l’association Heure Exquise ! se donne pour mission depuis...

Du Splendid au Zénith, la fulgurante ascension de Thomas Marty

Il n’en a pas encore terminé avec la tournée de son premier spectacle « Allez, la bise », que le prochain est déjà sur les...

«  À l’ombre de Winnicott » ou les mystères d’un étrange manoir

Planète Lille était ce week-end au salon du livre de Bondues. L’occasion d’échanger avec quelques auteurs présents et ainsi...

« Piège pour un homme seul » marque le retour de Régis Laspalès au Colisée de Roubaix

Quelques années après une première collaboration réussie dans « Fric Frac » qu’ils avaient joué aux côtés de Julie...

« Après la nuit, un projet hyper enrichissant » pour Jérémie Poppe

Pour tous ceux qui n’étaient pas devant France 2, lundi passé, il est encore temps d’aller visionner les deux premiers...

La bande dessinée à l’honneur au salon du livre de Bondues

 Environ deux cents auteurs répartis sur une cinquantaine de stands: le salon du livre de Bondues qui fête sa vingt-sixième...

Rayan Ben Azzouz a inspiré le Pandore de Fabricurious

Bonne nouvelle pour tous ceux qui n’ont pas encore eu le plaisir d’aller voir le spectacle 2024-2025 du Casino Barrière de...
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x