

Pendant près d’une heure et demie, Julien Doré a embarqué, samedi soir, les près de quarante mille spectateurs, qui avaient investi la citadelle d’Arras, dans son univers hypnotique, sensuel et un peu barré. « Dans ce monde de zinzin, c’est incroyable de pouvoir encore vivre des moments comme ça, merci pour tout cet amour », s’exclama-t-il, en contemplant l’immense foule venue l’écouter. Charmeur, séducteur, il enjoint le public tantôt à se détendre, tantôt à faire la fête, invitant même le public à se lancer dans une grande chenille sur sa version revisitée de la contine enfantine « Les crocodiles ».
Un peu plus tôt dans l’après-midi, c’est une « Green Room » plus que pleine à craquer qui a accueilli un autre ancien lauréat d’une émission télévisée musicale, en l’occurrence Pierre Garnier ; Dans la foulée de la révélation briutannique Alessi Rose, le lauréat de la Star Academy 2024, véritable phénomène en salle depuis sa sortie du château de Dammarie-les-Lys, a pu mesurer son incroyable cote de popularité.
« C’est incroyable ce que je vis depuis bientôt deux ans grâce à vous, je prends un kiff monstreux grâce à vous », avoua-t-il à un public qui connaissait chacun de ses titres sur le bout des doigts avec bien sûr un final étourdissant avec le tube qui l’a fait éclore « Ceux qu’on était », hurlé à pleins poumons par les chœurs d’Arras.
Une bonne bouffée d’émotions avant de se laisser toucher par les bonnes vibrations, la grâce et la voix sublime de Gracie Abrams. La Californienne, nouvelle star de la pop, figurait parmi les artistes les plus attendus de cette édition. Elle n’a pas déçu, créant une vraie interaction avec le public nordiste.
Après un tel déferlement de bons sentiments, la soirée s’est achevée sur des rythmes plus endiablés avec les sonorités house et électro de Folamour et Martin Garrix en espérant que l’ultime journée marquée par les concerts de Mika, Marcel et son orchestre, Franglish, Lanomali, L’impératrice ou encore DJ Snake ne soit pas trop perturbée par la pluie.