Complice de Jean-Jaques Goldman sur scène pendant plus de quinze ans, Michael Jones a accepté de monter sur scène aux côtés d’artistes de la nouvelle génération pour reprendre les plus grands tubes de son ami dans le spectacle Héritage Goldman que la troupe revient jouer au Zénith de Lille, ce mercredi 13 mars, moins d’un an après un premier passage qui avait mis le feu à l’Arena nordiste.
Michael, quand Erick Benzi vous a proposé le projet, avez-vous tout de suite répondu oui ?
« Oui. J’avais participé à l’enregistrement des deux albums et la tournée était donc une suite logique. J’ai vite accepté car ça me permettait de faire revivre les chansons d’un proche. »
Avez-vous eu un rôle particulier auprès des jeunes artistes qui vous accompagnent sur la tournée ?
«J’ai surtout le rôle du chef d’orchestre, le directeur musical est Erick Benzi. Je fais un travail musical avec eux, je vois la façon dont ils perçoivent les chansons, la façon dont ils les interprètent mais on tient à ce qu’ils conservent tous leur personnalité. »
Ce n’est pas un tribute mais une réorchestration, c’était une volonté forte de votre part ?
« Reprendre des chansons tout le monde le fait, on voulait que ce soit différent. Nous ne sommes pas en concurrence avec le spectacle de Goldmen, où le chanteur a vraiment une voix qui ressemble à celle de Jean-Jacques. »
On imagine que le choix des chansons n’a pas été évident à réaliser
« Le choix a été difficile, nous sommes partis avec une liste de chansons. On en a même préparé plusieurs en plus au cas où et sur les premiers concerts on a un peu tout essayé en suivant les réactions du public pour ajuster et en ajouter ou en retirer. Ceux qui ont vu le spectacle l’an passé et qui reviennent cette année ne verront pas la même chose. »
Le casting a-t-il évolué avec le temps ?
« Non. On a eu un seul départ, Nérac, pour des raisons professionnelles. Il a un travail, une famille, il ne pouvait pas se permettre d’être sur les routes tout le temps mais ça ne veut pas dire qu’il ne reviendra pas de temps en temps et, a priori, il ne sera pas remplacé. »
Avez-vous demandé à Jean-Jacques Goldman ce qu’il en pensait et est-il venu vous voir ?
« Non il n’est pas encore passé mais il viendra sûrement et je pense qu’il n’est pas inquiet. Il avait écouté les deux albums et il avait justement dit ce qu’il en pensait. Ça lui plaît. »
En voyant « Je vais t’aimer », Michel Sardou a eu le déclic, il a repris la chanson alors qu’il avait décidé d’arrêter, est-ce que vous espérez le même phénomène avec Jean-Jacques ?
« La seule personne qui a la réponse, c’est lui-même. Par ailleurs, j’ai vu le spectacle sur Michel Sardou « Je vais t’aimer », c’est super bien.
Avez-vous le temps en parallèle de mener d’autres projets personnels ?
« Il y a eu plein de nouveautés, des albums ou des EP pour Lilian Renaud, Mary Cooper ou encore Céphaz. Pour le moment, je travaille sur le live, j’ai déjà assez de boulot comme ça. On verra plus tard. »
« Héritage Goldman », ce mercredi 13 mars au Zénith de Lille mais aussi à Saint-Amand le 22 juin et à Scénéo (Longuenesse) le 13 octobre.