Avec quasiment dix millions de téléspectateurs en moyenne, la saison 2 de HPI avec Audrey Fleurot a été un vrai carton d’audience. Alors forcément, c’est avec beaucoup d’impatience que l’on attend ce jeudi le lancement de la troisième saison sur TF1 et les retrouvailles entre Morgane Alvaro (Audrey Fleurot), Adam Karadec (Mehdi Nebbou) et leurs camarades.
Pour ceux qui seraient passés à côté jusqu’ici, rappelons que Morgane Alvaro est une femme à haut potentiel intellectuel mais pas vraiment conformiste, toujours haute en couleur, au parler franc et au grand cœur. Une mère célibataire avec trois enfants à charge, femme de ménage jusqu’à ce que le hasard et ses capacités hors normes pour résoudre des enquêtes ne l’amènent à prendre un rôle de consultante à la DIPJ de Lille.
Depuis deux saisons, elle joue à une sorte de cache–cache amoureux avec l’inspecteur Adam Karadec, interprété par le comédien Mehdi Nebbou, qui a bien voulu revenir pour Planète Lille sur le succès de la série et les attentes autour de cette troisième saison.
La pression est-elle plus forte lorsque les chiffres des saisons précédentes ont atteint des sommets ? « Les mauvaises langues disaient qu’on avait eu de la chance de sortir la saison 1 en plein confinement mais le succès de la deuxième saison a confirmé que ce n’était pas un « one shot », apprécie-t-il. C’est rassurant, l’ADN a pris mais il ne fallait pas pour autant s’endormir sur nos lauriers, rien n’est jamais acquis. J’ai été rassuré à la lecture du scénario, je me suis marré comme une baleine, ce qui n’est pas fréquent, et je n’étais pas le seul. Je remercie d’ailleurs les auteurs pour ce qu’ils ont su nous concocter. »
Mehdi Nebbou le promet, la saison 3 sera encore meilleure : « On a toujours peur de faire la saison de trop mais franchement ce n’est pas le cas, assure-t-il. Je trouve que c’est encore monté de niveau du point de vue du scénario, de la réalisation, de la direction artistique et dans le jeu on se connaît de mieux en mieux. Comme un bon vin, l’intimité avec les personnages gagne en profondeur, on s’améliore avec le temps. Les auteurs se sentent plus libres de tenter des choses, on passe d’une scène à l’autre du polar à la comédie romantique, du drame à la comédie. C’est ce qui rend cette aventure d’autant plus originale et plaisante à faire pour nous et, je l’espère, à voir pour les gens. »
Mehdi Nebbou admet pourtant ne pas avoir vu arriver le succès : « Il y a tellement de facteurs, qui ne dépendent en plus pas tous de nous, l’alchimie, le timing de la diffusion, la chance. Un nouveau projet c’est toujours un pari, affirme-t-il. On ne peut pas prévoir un succès ou un flop, et tant mieux d’ailleurs. Entre le premier scénario et ce que c’est devenu, il y a eu beaucoup de travail en commun, chacun a apporté des choses, Audrey Fleurot a mis, par exemple, de la fantaisie dans son personnage. Mais au départ nous étions devant une forêt de questions sans réponse et le succès nous est tombés dessus. »
Au-delà des intrigues, on s’interroge forcément sur l’avenir de la relation entre Morgane et Adam : « Karadec et Morgane en couple ? Je ne sais pas ce que ça donnerait, sourit-il. Je pense qu’il faut conserver cette tension, ce fantasme, ce fil rouge émotionnel entre deux personnages en apparence si opposés, si différents mais qui ont en réalité des points communs presque malgré eux : leur sensibilité, leur vulnérabilité, le fait de se sentir finalement seul même si, de son côté, elle a trois enfants. Ils passent leur temps à se passer à côté, se détester, s’aimer, se rejeter. » Pour le plus grand bonheur des fans de la série.