Sami Ameziane, plus connu du grand public sous son nom de scène, Le comte de Bouderbala, fêtera en 2025 ses quinze ans de scène. Son troisième spectacle, qu’il jouera ce jeudi 19 décembre au Colisée de Roubaix, a déjà réuni plus de 500 000 spectateurs en un peu moins de deux ans et reflète l’évolution de l’humoriste.
« Disons qu’on a grandi, on a pris de la bouteille, sourit-il. Le spectacle est plus élaboré que ce que l’on proposait au début, il y a des sujets plus profonds, plus matures. J’arrête un peu de parler des rappeurs, j’avais envie de me montrer sur des sujets plus sérieux mais il fallait d’abord les vivre, les digérer et bien les analyser pour être un peu plus piquant. »
L’artiste parle ainsi de parentalité, de familles recomposées mais il traite aussi des sujets comme les médias, le cinéma français et ses différentes expériences dans le septième art. Sa marque de fabrique consiste à réaliser des spectacles assez intemporels : « Je pense que l’on peut encore voir mon premier et mon deuxième show, qu’ils vieillissent plutôt bien. Je fais de l’humour d’anticipation. »
S’il prend plaisir à effectuer quelques incursions ci et là dans le monde du cinéma, Sami Ameziane reconnaît que rien ne remplace l’adrénaline de la scène : « J’aime le cinéma mais c’est incomparable. Au cinéma on peut refaire 20 fois la prise si elle est ratée. la scène c’est plus dur mais c’est vraiment jouissif, assure-t-il. C’est exceptionnel tout ce qui se passe avec le public ».
Celui de Roubaix n’a encore jamais eu l’occasion de le voir : «Je devais passer après la Covid mais il y a eu plusieurs reports et ça ne s’est pas fait, j’ai donc hâte d’y être. Je sais que le public du Nord est toujours incroyable. »
Le Comte de Bouderbala 3, ce jeudi 19 décembre (20 h) au Colisée de Roubaix.