Mercredi soir (21 h 10), les téléspectateurs de France 2 pourront retrouver Gil Alma dans la rediffusion d’un épisode de « César Wagner », intitulé « sombres desseins ». à la même heure, le comédien sera en train de conclure ou viendra à peine de finir une nouvelle représentation de « Gil et Ben (ré)unis » avec son complice Benoît Joubert, au festival d’Avignon.
Un spectacle que le public lillois aura l’occasion d’aller voir les 27 et 28 octobre au Spotlight. « J’ai rencontré Benoît, par hasard, sur un téléfilm pour France 3, « I love Périgord », une comédie avec Bernard Le Coq il y a une douzaine d’années, explique-t-il. Depuis, on ne s’est plus lâchés, ça a été une rencontre artistique mais surtout amicale même s’il habite Pau et moi à Paris. »
Il y a quelques années, Gil Alma n’a pas hésité à ouvrir des portes à son camarade : « Il m’avait parlé d’une idée de spectacle, je lui ai donné sa chance sur un Festival d’Avignon, il a cartonné, poursuit-il. Je l’ai produit, il faisait mes premières parties et lorsque nous sommes arrivés tous les deux au bout de notre spectacle, on a décidé d’en faire un ensemble. »
Le pitch ? « C’est mon mariage, Ben est mon témoin et évidemment tout ne va pas se passer comme prévu », sourit cet acteur multi-cartes que l’on a pu voir au théâtre, au cinéma, dans des téléfilms ou encore dans des publicités mais qui a vraiment acquis sa notoriété à travers le personnage d’Alain Stuck dans le programme « Nos chers voisins », dont les tournages ont cessé depuis six ans mais dont les épisodes, initialement diffusés après le journal de 20 h sur TF1 entre 2012 et 2017, sont encore rediffusés actuellement en matinée (6 h 40 à 9 h sur TMC). « Ça m’a permis d’être populaire, admet-il. Ça a été une chouette expérience, j’ai dû faire près de 2 000 sketchs »
Dans la foulée, Gil Alma a dû faire un choix entre accepter un second rôle dans un 6 x 52 mn, « Réunions » avec Laëtitia Milot ou jouer un rôle dans ce qui devait être à la base un téléfilm mais qui connaît depuis 2020 un tel succès qu’une dizaine d’épisodes ont déjà été tournés ; les deux derniers, inédits, étant attendus à l’antenne d’ici la fin de l’année. Il s’agit bien sûr de César Wagner. « C’est un capitaine de police hypocondriaque auquel on a amené avec les auteurs davantage d’hyper-sensibilité, précise-t-il. Ça fonctionne plutôt bien donc je pense que ça va continuer encore un peu. Retrouver un rôle principal sur France 2, après « Nos chers voisins », ça a été une chance incroyable. »
Reviendrait-il à des programmes courts si l’opportunité se présentait ? « Pour l’instant, je n’en ai pas besoin pour bosser mais je ne peux pas dire non. Je viens de la comédie, j’ai commencé ce métier pour faire rire les gens. Donc peut-être dans quelques années, confie-t-il. Ce que j’aime c’est la comédie, que ce soit des scènes drôles ou des émotions qui font rire les gens sur des choses un peu plus tragiques. »
Un peu hyper-actif, l’homme assure avoir appris à être patient sur les plateaux de tournage mais profite volontiers de chaque instant d’évasion comme ce fut le cas, il y a quelques semaines en Namibie, où il a tourné pour France 2, un épisode de « Instinct animal », qui devrait être diffusé d’ici la fin de l’année.
« Gil et Ben (ré)unis » les 27 et 28 octobre 2023 au Spotlight à Lille.