Dans les « Traîtres », le jeu est plus fort que toutes les stratégies

19/07/2023 | A vos télécommandes, Actualités, Télé

Natasha Saint-Pier et ses camarades ont peiné à trouver la bonne stratégie à adopter. Photo Etienne Jeanneret/M6
Jean Lassalle ( à droite) en pleine discussion avec le philosophe Vincent Cespedes. Photo Etienne Jeanneret/M6

Ils étaient presque tous venus avec des idées sur la façon d’appréhender l’émission « Les traîtres », pour y défendre leurs places et démasquer les représentants du camp adverse mais tous ont fini par admettre que le jeu, actuellement diffusé le mercredi à 21 h 10 sur M6, est plus fort que tout. « On peut essayer de créer des stratégies mais on n’a jamais la bonne information et on retombe toujours dans nos travers », sourit la multiple championne olympique d’escrime Laura Flessel, qui dans sa carrière a pourtant souvent eu l’occasion de s’adapter aux événements. « On se fait avoir par des lectures trop rapides et on fait des mauvais choix », poursuit-elle.

La chanteuse Natasha Saint-Pier avait, elle, décidé de ne faire confiance à personne : « C’est très dangereux car ça veut dire ne pas avoir d’amis et donc pas d’alliés, confie-t-elle. Ce qui est difficile c’est que plus on se défend, plus on apparaît coupable et moins on se défend, plus on suscite des doutes. En ayant vu la saison 1, je ne voyais pas comment ils pouvaient améliorer l’émission mais ils ont réussi, le jeu est plus grand que tout. Tu oublies vite les caméras, le fait que ce soit de la télé, je n’étais plus Natasha Saint-Pier, la chanteuse mais juste Natasha, tellement j’étais intriguée. »

« C’est un jeu qui te déstabilise entièrement, abonde le cuisinier Norbert Tarayre. Tu te fais des scénario sur la moindre attitude, sur un geste tu penses avoir une preuve, tu pars des les tours et il suffit derrière d’une phrase pour que tes certitudes volent en éclat. »

Jean Lassalle s’est aussi laissé prendre au jeu

Candidat à la dernière élection présidentielle, Jean Lassalle a, lui aussi, été bluffé : «  J’étais venu à reculons sur cette émission mais un ami m’a poussé à la faire. Je n’avais pas vu d’images de la première saison, je n’ai même pas lu le règlement, j’avais juste discuté un peu avec David Douillet, qui avait déjà participé, explique-t-il. Petit à petit, il se passe des choses tellement imprévisibles que tu te laisses prendre dans le jeu. Ça a été de la politique tout le temps avec des rebondissements mais ce n’est pas du tout le même rythme. Le temps politique est long, là ça a été très bref mais j’ai encore appris sur la nature humaine ».

Ancien maestro de l’émission « N’oubliez pas les paroles », le Belge Kristofer s’était fait « toutes les hypothèses dans la tête » mais il n’imaginait pas la puissance de l’expérience : « Humainement, c’est très fort à vivre, les sentiments sont multipliés par le fait d’être tous rassemblés dans ce château avec l’interdiction de communiquer entre candidats quand on ne tourne pas. C’est très frustrant car on a envie de se dire plein de choses. »

« Il y en effet cette surveillance permanente, ces personnes qui s’assurent que l’on ne parle pas du jeu, enchaîne Natasha Saint-Pier. Et en même temps, il y a ce sentiment d’isolement, notamment le soir lorsque nous sommes dans nos chambres. Tout ça crée aussi une atmosphère particulière. »

Fan de ce jeu, inspiré de celui du « Loup garou », auquel il avait beaucoup joué durant sa jeunesse, l’humoriste Kheiron n’avait, lui, pas eu besoin d’être convaincu, il avait même fait part de son intérêt à la production. Prêt à se plonger pleinement dans l’enquête avec son petit carnet de notes, il n’a hélas pas vraiment eu le temps d’en profiter, puisqu’il fut le premier éliminé par le conseil des traîtres.

« Qu’ils connaissent ou non le principe, qu’ils aient vu ou pas la première saison, notre objectif était de les surprendre, indique un membre de la production. On a fixé les limites, on les a mis dans le terrain de jeu et, par bonheur, comme c’est souvent le cas, la réalité a été plus forte que la fiction. »

Nouveaux épisodes des « Traîtres », ce mercredi 21 h 10 sur M6

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