Psychanalyste réputé, le docteur Béranger (Christian Clavier) pense avoir réglé son principal souci en se débarrassant, enfin, de Damien Leroy (Baptiste Lecaplain), un patient très encombrant, en lui faisant croire qu’il lui suffit de trouver l’amour de sa vie pour soulager toutes ses angoisses. Un conseil que le jeune homme va finir par appliquer. Problème : sa chérie (Claire Chust) n’est autre que la fille de son psy, qui ne voit forcément pas d’un bon œil cette union.
L’humoriste Baptiste Lecaplain obtient dans ce film « Jamais sans mon psy » son premier grand rôle au cinéma. Nous l’avons rencontré lors de l’avant-première au Kinépolis de Lomme..
Baptiste, qu’est-ce ce qui vous a séduit dans ce film ?
« C’est compliqué à dire, parce qu’on m’a demandé de passer des essais, j’avais deux scènes à faire mais je ne savais pas trop ce que ça racontais même si je voyais à peu près l’idée puis on m’a rappelé pour d’autres essais et là j’ai eu tout le scénario et j’ai découvert une histoire que j’ai trouvé absolument géniale. »
Vous avez eu le bonheur de travailler avec Christian Clavier ?
«Oui plein de copains avaient déjà travaillé avec lui et j’avoue que j’étais très envieux. D’autant que j’ai montré à ma fille des films comme Les visiteurs ou Les anges gardiens, qu’elle a adorés. Quand elle a su que j’allais jouer avec lui, elle était très contente. Christian, c’est une référence. Il est acteur, scénariste, dialoguiste. C’est impressionnant de se dire qu’il est à la base de presque tous ses grands succès. On s’est tout de suite bien entendus mais j’ai été impressionné par son exigence de travail. Dès que j’ai été pris, j’ai été appelé par son coach de répétition, Jérôme Andrei, qui m’a demandé que l’on travaille ensemble, quasiment tous les jours, un mois avant le tournage. »
Consulter un psy est désormais rentré dans les mœurs, est-ce un sujet qui vous parlait aussi ?
« Si vous voulez savoir si je suis multi-dépressif, suicidaire, agoraphobe et hypocondriaque comme mon personnage, la réponse est non (rires). Il m’est arrivé de voir un psy, même un psy de couple mais ça a été un enfer. Je ne suis pas très à l’aise avec ça. Mon truc pour aller mieux, c’est le sport, je courre tous les jours, l’endorphine m’aide beaucoup. »
Avez-vous des phobies comme votre personnage ?
« J’avais celle des guêpes mais ça va mieux maintenant. Sinon j’ai peur des serpent et j’ai la phobie des bruits de craie au tableau. »
Est-ce facile de passer de la scène au cinéma ?
« Ce sont deux exercices très différents mais j’adore. Ce qui est génial, c’est qu’au cinéma, on est au service du film donc on est dans l’écoute alors que sur scène je fais ce que je veux, c’est l’exutoire. J’apprécie encore plus la scène quand je suis en train de tourner des films. Il y a ce côté collectif au cinéma que j’aime bien. »
Dans « Jamais sans mon psy », vous êtes d’ailleurs entouré d’un joli casting…
« Oui on a beaucoup parlé de Christian Clavier mais il y a un casting top autour avec Cristiana Reali, qui joue ma ma belle-mère. C’est une comédienne de théâtre incroyable elle a une prestance, une gentillesse, une simplicité… Claire Chust, ma petite amie dans le film, est aussi talentueuse et puis c’est une machine de guerre parce qu’elle est tous les soirs à la télé, elle enchaîne les tournages avec « Scènes de ménage ». On a aussi beacoup rigolé avec Thomas VDB et Jean-François Quéray. Lui, il est dans toutes les grosses comédies et je ne le trouve jamais à côté de la plaque. »
Ce premier rôle c’est une reconnaissance de votre travail ?
« Oui, j’ai eu beaucoup des seconds rôles, j’ai aussi fait des rôles principaux dans des films qui n’ont pas eu de succès donc à un moment donné j’ai été un peu mis de côté. J’attendais surtout le rôle principal dans une bonne comédie j’ai eu pas mal d’occasion d’en faire mais je ne trouvais pas que c’était le bon truc et mon agent Grégory Weill m’a beaucoup épaulé là-dessus. Quand ça tombe et qu’on vous dit que c’est avec Christian Clavier, que c’est un film d’Arnaud Lemort que je connais depuis longtemps, on se dit que tout a l’air de bien se goupiller. J ‘avais adoré son fim « L’amour, c’est mieux à deux », il a aussi mis en scène des gens comme Franck Dubosc et Michaël Gregorio. Je pense que ça valait le coup d’attendre pour faire une grosse comédie comme ça. »
« Jamais sans mon psy », un film d’Arnaud Lemort, en salle depuis ce mercredi 11 décembre. Avec Christian Clavier, Baptiste Lecaplain, Claire Chust, Cristiane Reali, Rayanne Bensetti…
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