
Quelle année pour Alexia Chardard, la comédienne à l’affiche, dès ce mercredi 23 juillet, du film « Aux jours qui viennent ». Un premier vrai grand rôle au cinéma pour cette jeune femme de 28 ans. « Je n’avais encore jamais fait ça, je me suis dit que c’était un rôle qui peut vraiment me faire passer un cap », assure-t-elle.
Le pitch ? « ça raconte l’histoire de Laura (Zita Hanrot), qui se reconstruit après une relation très difficile avec son ancien compagnon, Joachim (Bastien Bouillon), avec lequel elle a eu un enfant, explique-t-elle. De mon côté, j’incarne Shirine, la nouvelle petite amie de Joachim. Je suis dans une relation très toxique avec lui, il m’arrive un accident, ça va être le point de départ pour que les deux femmes s’entraident. »
Séduite par le scénario, Alexia Chardard l’a été tout autant par les conditions de tournage. « C’est le premier long métrage de Nathalie Najem, j’ai aimé la manière dont elle traitait le sujet, en dressant des portraits de femmes qui ne sont pas des victimes, mais justement des femmes très fortes et dès les essais, j’ai senti que c’était une réalisatrice qui cherchait vraiment à explorer beaucoup d’émotions, une vraie directrice d’acteurs qui cherche où peut aller la scène, le personnage. Elle ne se contente pas du texte, elle est en quête de l’excellence, même dans ses images. »
La comédienne a aussi vécu une belle expérience sur le tournage de Carême, une série dévoilée en avant-première au festival Séries Mania de Lille, qui retrace l’histoire du premier chef de cuisine. Elle y tient un petit rôle pendant deux épisodes. « Je préfère, en général, le cinéma mais j’ai vite compris pendant le tournage que c’était une série qui sortait du lot, insiste-t-elle. Je joue la demoiselle de compagnie de Joséphine de Bonaparte. Ça parle bien sûr de cuisine mais il y a aussi des intrigues politiques, des enquêtes, c’est presque une série policière. »
Alexia Chardard a également été vue dans le court-métrage « Tsunami » de Finnegan Oldfield : « Mon personnage est traversé par beaucoup de tempêtes émotionnelles. Elle est tantôt calme, tantôt en colère, tantôt en pleurs. C’était hyper intéressant à jouer ».
Une année exceptionnelle, on se répète, pour la comédienne choisie pour faire partie des Talents Adami, une opération censée offrir aux jeunes talents de la visibilité dans différents festivals, notamment celui de Cannes : « C’était la troisième fois que j’y allais mais là on a eu le droit de faire une vraie montée des marches, de prendre part au photocall, d’assister à des projections, détaille-t-elle. Faire partie des talents Adami, c’est un peu comme une année de Miss France, nous sommes mis en valeur dans différents festivals, on rencontre des directeurs de casting, des réalisateurs. C’est vraiment une année sur laquelle il faut capitaliser pour enrichir le carnet d’adresses et faire son réseau ».
En attendant différents retours, on la retrouvera déjà dans « Comète », un film choral d’Elie Wajeman : « ça parle de la façon dont différents personnages traversent le passage d’une comète, qui peut durer jusqu’à deux semaines, ce que je ne savais pas, avoue-t-elle. J’interprète une psychiatre en deuil qui tombe amoureuse de l’un de ses patients. »
« Aux jours qui viennent », en salle, dès ce mercredi 23 juillet. Un film de Nathalie Najem avec Zita Hanrot, Bastien Bouillon et Alexia Chardard.