Leurs fous rires sont désormais célèbres au château de Dammarie-les-Lys. Les deux répétitrices Lucie Bernardoni et Fanny Delaigue savent être exigeantes dans le travail mais aussi amener de la bonne humeur dans des semaines parfois éreintantes pour les candidats.
L ‘une comme l’autre n’ont pas hésité à rempiler pour cette édition 2025-2026, la quatrième de Lucie Bernardoni, la deuxième pour Fanny Delaigue, qui a rapidement trouvé ses marques. « Je n’ai pas hésité une seconde, j’avais adoré la saison précédente et j’aime transmettre, confie cette dernière. Cette émission me permet de me souvenir pourquoi je fais de la musique et de dire aux élèves pourquoi c’est bien d’en faire. Je trouve ça génial de mettre mon petit caillou dans cet édifice énorme de l’industrie musicale. »
La complicité qui s’est rapidement créée entre les deux jeunes femmes a évidemment facilité les choses. «Marlène (Schaff) a fait les présentations et on a tout de suite bien rigolé, se souviennent-elles. On vient du même monde et au niveau du sens de l’humour, on a tout de suite compris que ça allait bien fonctionner. »
« Lucie est tellement entière, ce que vous voyez à la télévision, c’est la même personne qu’hors caméra. Je pense être comme elle », estime Fanny Delaigue, qui a forcément vu sa notoriété s’accroître depuis son passage dans l’émission. « Après,on ne va pas se mentir, nous ne sommes pas sur des millions de fans, je prend le métro tout va bien, sourit-elle. En revanche, c’est vrai que ça facilite certains projets par ailleurs, j’ai moins besoin de justifier qui je suis, ce que je fais. »
En perpétuelle adaptation, les deux artistes ne cachent pas que le manque de temps est l’une des difficultés majeures, avec la prise de tonalité : « Parfois on est obligés de faire des tonalités un peu à l’aveugle car le directeur musical David Berland a besoin de travailler vite avec les musiciens et nous on doit attendre les nominés du mercredi donc le timing est serré, avouent-elles. C’est quand même la base de trouver la bonne tonalité en fonction de la tessiture de l’élève afin qu’il se sente à l’aise. »
Même si elles connaissent de nombreuses chansons, Lucie Bernardoni et Fanny Delaigue doivent aussi écouter et maîtriser tous les titres qui seront chantés sur le plateau les soirs de prime, mais aussi réaliser les découpages en s’adaptant aux personnalités de chacun ou encore écrire les harmonies pour les collégiales. « Il ne faut pas oublier que ce sont des jeunes qui débutent dans le métier, qu’ils ont besoin d’être rassurés. Si nous ne sommes pas au clair, en ne sachant pas trop où l’on va, ils vont paniquer »
Si un titre pose problème, hors de question de renoncer : « On trouve toujours des astuces et on sait qu’il y a des titres plus techniques que d’autres qui sont donc plus difficiles à mettre en place, concluent-elles. Après, c’est une école, on veut montrer leur travail, leur progrès mais s’il y a des imperfections, on est OK avec ça, ils sont en apprentissage, ils ont une marge de progression. »
« Star Academy », ce vendredi 5 septembre (21 h 10) sur TF1.