
S’il n’y avait pas eu de saison 2 de la série Aspergirl, Nicole Ferroni le reconnaît : elle serait restée un peu sur sa faim : « Tout s’est décidé après le succès de la première saison mais je l’espérais fortement, confie la comédienne. C’est vrai qu’on avait fini sur un truc bien impactant, bien lourd mais qui permettait justement une ouverture. Suite à cette rupture parentale avec mon fils qui décide d’aller vivre chez son père, j’étais ravie qu’il y ait la possibilité d’un rabibochage. »
Diffusée à partir de ce mardi 17 juin sur Ciné+ OCS, la deuxième saison embarque Louison (Nicole Ferroni) dans une gestion délicate de sa vie familiale, personnelle et professionnelle. « Ma situation amoureuse est complexe, ma situation au travail un peu moins à la base mais au vu des tumultes, elle finit par l’être, poursuit-elle. Mon personnage est tiraillé entre la chèvre et le chou ; entre le fils, la chérie et l’employeur. »
La comédienne a dû apprendre à composer avec un nouvel acteur dans le rôle de son fils, Arthur de Crepy s’est en effet glissé dans la peau de Guilhem, le fils de Louison, à la place de l’excellent Carel Brown : « Il aurait été très heureux de poursuivre l’aventure avec nous mais on est censé être 5 ans plus tard donc ça ne collait plus avec son âge mais ce qu’a réussi à faire Arthur, dans la continuité du jeu, c’est assez fort. Il s’est vraiment inscrit dans son sillage. »
Les auteurs et scénaristes n’ont pas manqué d’imagination, décidant que Guilhem serait bien décidé à voyager sur Mars : « C’est un peu fou mais en même temps on est dans l’actualité avec cette thématique de découverte de l’univers. Je pense à Katy Perry qui est allée faire un voyage dans l’espace », sourit-elle.
La découverte d’un autre monde, c’est aussi un joli parallèle avec celle de l’univers des personnes souffrant d’un trouble du spectre autistique. « Le fait que Guilhem puisse se sentir mieux adapté à vivre sur Mars que sur la Terre, c’est aussi une façon de questionner le monde dans lequel on vit », indique-t-elle.
La comédienne est d’ailleurs heureuse, que la série ait bénéficié de retours très positifs : « Ma grande crainte était que les personnes concernées ne se sentent pas ou mal représentées mais j’ai eu beaucoup de familles, de parents qui m’ont dit avoir aimé Aspergirl et le fait que l’on ait traité dans la saison 1 la question de l’adaptation scolaire. »
Nicole Ferroni est d’ailleurs convaincue qu’il reste encore plein de sujets à aborder et ne serait pas contre quelques saisons supplémentaires, elle qui vient, par ailleurs, d’avoir la confirmation que « Piquantes », l’émission qu’elle anime sur Téva, reviendrait pour une sixième saison.
« Aspergirl », saison 2, dès ce mardi 17 juin (20 h 50) sur Ciné+ OCS.