
Quel est le point commun entre The Walkind Dead : Daryl Dixon, Antigang 2 ; 4 zéros, Monsieur Aznavour ; Ghosts : fantômes en héritages ; Anges et Cie ; Lucky Luke ou encore Moso ? Sur le papier, ces films et séries n’ont pas grand-chose à voir mais que ce soit pour quelques apparitions ou dans un rôle principal, tous figurent dans la filmographie de plus en plus riche de Paul Deby, qui prouve ainsi qu’il est un comédien tout-terrain.
« Je peux comprendre que certains aiment se spécialiser dans un registre mais à mes yeux, la définition d’un acteur c’est justement d’être un caméléon, de pouvoir tout jouer, se transformer, changer de style, de manière de parler. Ma plus grande peur c’est d’être étiqueté donc même si de manière naturelle, je suis plus attiré depuis tout petit par la comédie, on essaie toujours avec mon agent de me mettre sur des castings très différents. »
Arrivé sur le tard et un peu par hasard dans le métier – « J’accompagnais ma cousine à un casting, il manquait quelqu’un pour une scène, je me suis proposé en mentant au réalisateur en lui disant que je faisais le cours Florent », sourit-il -, Paul Deby profite ainsi de chaque tournage pour parfaire son apprentissage. « Je n’ai pas fait d’école, je viens de nulle part, j’adore tout jouer : un jour j’ai une petite moustache, je suis bien peigné avec un costume des années 1930 pour jouer Charles Aznavour jeune ; un autre, je me retrouve en face d’Eric Judor à essayer de choper le rythme car ça va à 2 000 à l’heure et il envoie des improvisations partout. Il faut être force de proposition, savoir faire rire d’un geste, d’un regard et à l’inverse, quand tu joues dans The Walking Dead, il faut être dur, menaçant. »
En attendant la sortie de Moso, un thriller où il tient un premier rôle, aux côtés d’Audrey Pirault, Paul Deby est actuellement à l’affiche de deux comédies : la série Ghosts : fantômes en héritage sur Disney+ et le film Anges et Cie, qui sort ce mercredi au cinéma. Dans Ghosts, il incarne le fantôme d’un collabo, qui a la particularité de rester tout le temps attaché à un arbre. Dans Anges et Cie, il tient le rôle d’un opérateur gaffeur dans une sorte de service d’assistance technique des anges gardiens.
Dans les deux cas, il peut surtout se réjouir de partager l’affiche avec une sacrée bande de comédiens particulièrement drôles. Quand on est, d’un côté, avec Fred Testot, Monsieur Poulpe, Camille Chamoux, Bruno Sanches ou encore Camille Combal et, de l’autre, avec Élodie Fontan, Romain Lancry, Julien Pestel ou encore François Berléand, ça laisse deviner quelques moments de franches rigolades.
« Dans Ghosts, il y avait un esprit de colonie de vacances, c’était incroyable. Même si je ne tournais pas toujours avec les autres, il y avait vraiment de la place pour tout le monde. On avait un groupe what’s app, sur lequel on échangeait beaucoup, précise-t-il. Initialement, on avait prévu de regarder tous ensemble un vendredi soir, quelques jours après la sortie, et j’ai craqué. Je n’ai pas pu m’empêcher de commencer à regarder un épisode avant et c’était tellement addictif que j’ai finalement vu toute la série avant. »
Si on ajoute Isabelle Nanty, Didier Bourdon et Gérard Lanvin dans 4 zéros ; Jean Reno dans Antigang 2 ; Tahar Rahim dans Monsieur Aznavour ou encore Norman Reedus dans le spin-off de The Walking Dead ; Paul Deby a donc déjà eu l’occasion de croiser la route de nombreux grands noms de la profession. Ambitieux et déterminé, il compte bien ne pas s’arrêter en si bon chemin.
Paul Deby est au cinéma depuis ce mercredi 7 mai dans « Anges et Cie » et dans la série « Ghosts : fantômes en héritage », disponible sur la plateforme Disney+.