
Alors que les premiers épisodes de la cinquième et, a priori, dernière saison de la série HPI sont annoncés pour le jeudi 15 mai sur TF1, Bruno Sanches qui y incarne le personnage de Gilles est très présent sur les écrans. Il était récemment dans Clean une fiction diffusée M6, accessible, en replay, qui n’a pas eu le succès d’audience qu’elle aurait mérité. « C’est une chouette série avec des femmes de ménage qui deviennent des espionnes, même un peu des escrocs en trouvant des combines pour profiter de la vie », explique-t-il.
On peut aussi le voir actuellement dans la version française de Ghosts : fantômes en héritage sur la plateforme Disney+. « C’est un divertissement familial, une comédie fantastique sur un château hanté dont hérite un couple joué par Camille Chamoux et Hafid Benamar, précise-t-il. Suite à un accident et plusieurs mois de coma, elle se réveille avec le pouvoir de voir les fantômes des occupants des différentes époques. C’est vraiment drôle. »
Le comédien a visionné quelques épisodes des versions anglaises et américaines : « Je n’ai pas trop accroché à l’adaptation américaine. En revanche, j’ai trouvé la série britannique vraiment bien mais je me suis vite arrêté car je n’avais pas envie d’être trop inspiré par ce que je voyais, je voulais faire mon rôle à ma sauce et ne pas tomber dans l’imitation.
Son personnage est celui d’un chef scout, tué d’une flèche dans le cou, ce qui a donc obligé le comédien à tourner avec une flèche pas forcément pratique pour se mouvoir, notamment lorsque les fantômes se déplacent en groupe. « C’était assez complexe quand je me déplaçais sur le plateau, j’ai mis un jour ou deux à m’habituer mais c’était marrant. Et, en ce qui concerne le scoutisme, je n’en ai jamais fait mais j’ai des potes qui en faisaient et j’ai toujours trouvé leur costume rigolo. »
Au sein d’un casting de premier choix avec notamment Natacha Lindinger, Fred Testot, Monsieur Poulpe, Typhaine Daviot, Camille Combal ou encore Paul Deby, Bruno Sanches reconnaît que l’ambiance sur le tournage a été parfois un peu dissipée mais que chacun a su trouver sa place : « On a beaucoup rigolé mais Athur , le réalisateur, nous tenait bien. Il y avait beaucoup de gens qui aiment faire rire donc c’est vrai que ça aurait pu tourner à la « battle » de blagues et même être très chiant mais pour le coup chacun a été l’écoute de l’autre. On avait plaisir à être ensemble comme une troupe de théâtre. »
La joie de se retrouver, c’est ce qu’il ressent également à chaque fois que reprennent les tournages de la série HPI avec peut-être un sentiment particulier cette fois car il s’agit de la cinquième et dernière saison ? « Je n’y pense pas trop en fait, je pense qu’on commencera à se le dire sur les deux derniers jours puisque le tournage se fait en deux blocs. Pour le premier, j’ai vraiment vécu le moment présent et puis même si ce sera bientôt la fin d’un aventure, ça ne va pas nous empêcher de nous voir en dehors par la suite et qui sait on va peut-être se retrouver sous un autre format, des petites portes peuvent toujours s’ouvrir. »
Si Audrey Fleurot confiait récemment que HPI avait changé sa vie, Bruno Sanches estime, lui, que cette série a forcément aidé son parcours : « Je ne vais pas dire que ça a changé ma carrière mais ça a permis que le chemin continue, s’allonge. On est encore dedans donc on a du mal à prendre du recul mais c’est vrai que ça a fait des audiences incroyables. On va dire que le succès nous dépasse un peu. »
Son prochain rendez-vous ? « Les aventurières, une mini-série d’espionnage, d’aventure pour France 2 que je tourne actuellement avec Fanny Cottençon, Charlie Bruneau et Lionel Astier ».