
Depuis quelques jours, Michaël Cohen a renoué avec les planches et revisite « Le bourgeois gentilhomme » de Molière, aux côtés de Jean-Paul Rouve, au théâtre Antoine à Paris. Presque un retour aux sources pour le comédien qui a appris le métier dans la classe d’Isabelle Nanty, au cours Florent, aux cotés de celui que toute la France connaît désormais grâce au personnage de Jeff Tuche et qui a fait du classique à ses débuts, dans la pièce « La Mouette » de Tchekhov.
« C’est une comédie de Molière totalement déjantée que j’avais lue quand j’étais jeune mais que je n’avais pas vue à ‘époque. C’est intemporel, ça parle à tous », explique-t-il. « Monsieur Jourdain est un bourgeois qui rêve de noblesse mais il n’a pas du tout les codes, poursuit-il. Il essaie de les acheter, ce qui le rend à la fois grotesque et touchant. » Michaël Cohen incarne Dorante, un comte désargenté qui se lie d’amitié avec monsieur Jourdain dans le but de lui taxer son argent. «On n’a pas changé une ligne du dialogue mais on a l’impression que c’est moderne. Jérémie Lippmann a fait une mise en scène incroyable et on se délecte chaque soir de la jouer. C’est quand même une pièce du patron », sourit-il.
Les fans de « Tout pour la lumière » peuvent également encore le retrouver du lundi au vendredi à 17 h 30 dans la série quotidienne de TF1, dont la première saison s’achève le 17 octobre,
Une deuxième saison n’a pas encore été actée mais le comédien qui incarne Eric Verzeroli, patron du bar « Le comète » dans lequel se retrouvent les apprentis artistes à la fin de leurs cours. Prêt à rempiler, Michaël Cohen est ravi d’avoir pris part à ce projet qui lui a fait penser au film « Fame » qui avait marqué sa jeunesse : « J’avais dû le voir dix fois et ça m’avait donné envie de devenir un artiste », admet-il. Heureux de retrouver des camarades de jeu comme Joy Esther, Isabel Otero, Flore Bonaventura, Lannick Gautry ou encore Aurélien Wiik et… son cousin Gilles Cohen, il se réjouit tout autant de transmettre un peu de son expérience avec les jeunes talents qui l’ont bluffé en possédant déjà plusieurs cordes à leur arc avec notamment le chant et la danse. « Ils ont apporté de l’énergie, de la lumière et j’avais aussi envie de découvrir le rythme d’une série quotidienne. Je trouve que c’est bien écrit, les personnages sont touchants et comme le tournage se faisait sur quatre mois, ça m’a permis de ne pas me couper du théâtre trop longtemps. Quand j’ai rejoint le cours Florent, je me suis senti chez moi, à ma place et ça ne s’est jamais arrêté depuis. J’ai toujours la même passion, la même excitation, le même trac. »
A l’aise sur différents terrains d’expressions, l’artiste a aussi écrit des pièces de théâtre et des romans dont « La fraction du désordre » dont il vient de finir d’écrire le scénario pour adapter le roman en film et on le retrouvera dans quelques mois dans la saison 3 de la série « Master crimes » avec Muriel Robin et Anne Le Nen.
Michaël Cohen est au théâtre Antoine à Paris dans « Le bourgeois gentilhomme » jusqu’au 20 novembre, aux cotés de Jean-Paul Rouve. On le retrouve également du lundi au vendredi, à 17 h 30, dans la série de TF1, « Tout pour la lumière », jusqu’au 17 octobre.